Blutopia: une aventure et un média écoresponsables
L'Océan c'est 70,8% de la surface de la Terre. Cet espace encore très peu connu de notre planète est un élément indispensable à notre équilibre sur cette bonne vieille planète.
Pour cette nouvelle interview à distance, nous avons donc décidé de vous présenter deux amoureux de l'Océan 🌊: Malaury et Julien qui nous parlent de : leurs engagements, de leur changement de mode de vie mais aussi de Blutopia.
Est-ce que vous pouvez nous parler de vous et de Blutopia ?
On est Malaury et Julien, fondatrice et fondateur de Blutopia, des optimistes par nature. Notre approche est assez simple, on est convaincu·e·s qu’il n’est pas trop tard pour sauver l’Océan. Les solutions sont sous nos yeux. Maintenant, c’est à nous de nous les approprier pour démultiplier leur impact.
Blutopia, c’est un média positif et à but non lucratif qui centralise justement ces solutions pour protéger l’Océan. On diffuse ces solutions à travers une newsletter hebdomadaire, des reportages vidéos et des événements où l’on va à votre rencontre pour vous informer et vous aider à passer à l’action.
L'autre volet Blutopia, c’est notre studio de production pour les organisations engagées. On crée du contenu photo, vidéo et rédactionnel pour mettre en lumières les solutions créées par celles et ceux qui façonnent le monde de demain.
Quel est l’élément déclencheur de votre prise de conscience ?
C’est d’abord en passant du temps dans l’Océan que l’on a pris conscience des changements. Julien est ancien nageur de haut niveau 🏊♂️, mais aussi instructeur de plongée sous-marine (déjà retraité😉). De mon côté, j’ai grandi sur la côte Atlantique française, à La Rochelle, où je faisais du surf régulièrement, et je suis plus récemment devenue guide de plongée sous-marine.
Julien, fondateur de blutopia
Ensemble, en plongeant 🤿 en Méditerranée mais aussi dans l’océan Indien quand Julien travaillait aux Maldives, on a été témoins des menaces qui pèsent sur l’océan, à commencer par la pollution plastique. Jusque là, on avait toujours cru que l’on n’était pas responsables, parce qu’on ne jetait pas nos déchets directement dans l’Océan.
Malaury, fondatrice de Blutopia
Et puis, en 2018, on a pris beaucoup de recul sur l’impact de notre mode de vie. On a lu des rapports et des articles, regardé des vidéos et des documentaires qui nous ont profondément marqué·e·s. Du jour au lendemain, on s’est engagé·e·s dans une démarche zéro déchet et on est devenu·e·s végétalien·ne·s.
Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur votre geste écoresponsable favori ?
Depuis notre emménagement à La Rochelle en janvier, notre geste écoresponsable favori, c’est aller au marché en se réveillant le dimanche. On aime l’ambiance et l’agitation qui y règne. Mais ce que l’on aime le plus, c’est échanger avec les producteur·rice·s et savoir concrètement d’où viennent les produits que l’on achète, comment ils sont produits, qui les produit, et à qui revient notre argent.
C’est un geste simple et agréable qui nous permet de soutenir une agriculture biologique et locale. Et on ne va pas se mentir, les fruits et légumes qu’on y trouve sont quand même bien meilleurs que ceux de supermarché !
Qu’est ce qui a été le plus difficile à changer ? Le plus facile ?
Le plus difficile, c’était certainement notre changement de régime alimentaire. Après avoir regardé le documentaire Cowspiracy et mieux compris l’impact de l’élevage sur la planète, on n’avait pas d’autre choix que de devenir végétalien·ne·s. Se passer de la viande, ce n’était pas trop compliqué.
Mais se passer de fromage, c’était une autre histoire. Heureusement, on a vite découvert les faux-mages ou vromages, des spécialités végétales parfois affinées pendant des semaines qui n’ont rien à envier aux fromages traditionnels.
Le plus facile, c’était la brosse à dents. Avec un usage similaire, on peut avoir un impact bien différent. On a d’abord fait le choix d’une brosse à dents en bambou, avant de se tourner vers une brosse à dents en bioplastique à tête interchangeable. J’explique d’ailleurs les raisons dans une des newsletters passées que l’on peut retrouver sur notre site.
Parmi toutes ces causes, pourquoi l’Océan ?
C’était une évidence pour nous. C’est notre terrain de jeu. On aime nager, plonger, surfer. On est toujours impressionné·e·s par ce qu’il nous réserve. C’est un monde qui nous attire et nous fascine. Et surtout, il est vital à notre survie. Il fournit 50% de l’oxygène que l’on respire et régule le climat en absorbant 30% des émissions de gaz à effet de serre. Alors, il ne faut pas le laisser de côté.
On vous conseille d'aller faire un petit tour sur leur Instagram pour en prendre plein les yeux !
Une bonne surprise suite à ce nouveau mode de vie plus écoresponsable ?
L’alimentation. Ça paraît peut-être étonnant puisque c’était sans doute le plus difficile à changer pour nous, mais c’est aussi la plus grande surprise. On n’a jamais aussi bien mangé que depuis que l’on est devenu·e·s végétalien·ne·s. On prend plaisir à cuisiner et toujours tester de nouvelles recettes. Avoir une condition à respecter nous rend paradoxalement beaucoup plus créatif·ve·s.
Pour finir, avez-vous un message à transmettre à tous les écolos en herbe ?
On aime répondre une chose à cette question : rapprochez-vous de l’océan, passez-y du temps, et vous allez avoir envie de le protéger ! Que vous habitiez à Biarritz, La Rochelle, Marseille ou Paris, sachez que l'on dépend tou.te.s de l'océan. On lui doit au moins une respiration sur 2 et bien plus encore.
Alors, vous préférez faire de l'apnée ou agir pour le préserver ?
Si vous avez aimé cet interview, n'hésitez pas à nous laisser un petit commentaire, ça nous encourage à continuer ce format d'interviews !
N'hésitez pas également à découvrir nos engagements !
mai 18, 2020 • Posté par Drummond
Très bon article, toujours intéressant de découvrir des fondations comme ceci. C’est encourageant de voir qu’il y a des personnes conscientes et soucieuses de protéger l’environnement et l’océan !