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Les bonnes nouvelles de l'année 2023 : un élan d'espoir

Les bonnes nouvelles de l'année 2023 : un élan d'espoir

L'année 2023 a été une année de contrastes pour l'environnement. 

D'un côté, les défis environnementaux se sont poursuivis et même aggravés.

Le réchauffement climatique a progressé, les catastrophes naturelles se sont multipliées et la pollution a continué de menacer la biodiversité.

D'un autre côté, l'année 2023 a également été marquée par des avancées significatives dans la protection de l'environnement.

Dans cet article, nous allons nous pencher sur cinq bonnes nouvelles écologiques de l’année 2023. 

Allez, c’est parti ! 👀

La déforestation en Amazonie a diminué 

L’Amazonie est souvent considérée comme le poumon de la planète, mais pourquoi ? 

Vous l’avez compris, la forêt Amazonienne est une forêt tropicale essentielle pour la biodiversité et le climat de la planète. Il faut donc la préserver. 

Et bien sachez que cette année, la déforestation en Amazonie a diminué de 17 % par rapport à 2022. Génial non ? 🤩

Mais à quoi est due cette baisse ? On vous l’explique ci dessous 👇

La pression internationale a joué un rôle important. 

En effet, de nombreux pays ont condamné la déforestation en Amazonie et ont mis la pression sur le Brésil pour qu'il prenne des mesures pour la protéger. 

Cette pression a conduit le Brésil ainsi que les 6 autres pays se partageant l'Amazonie à signer le pacte de Leticia qui prévoit de renforcer la coopération en matière de surveillance par satellite, de lutte contre la déforestation, de prévention des incendies et d' échanges de données sur le climat. 

La réélection de Lula : un tournant dans la protection de l’Amazonie. 

La réélection de Lula au Brésil est également un facteur important de cette baisse car Lula est un réel défenseur de l'environnement et a promis de protéger l'Amazonie. 

Depuis son élection, il a déjà pris des mesures pour renforcer la protection de la forêt, notamment en augmentant le nombre de gardes forestiers et en renforçant les sanctions pour les personnes qui déforestent illégalement. 

Lula a également relancé le fonds international pour l’Amazonie, doté d’1,2 milliard d’euros, inactif depuis 2019, qui finance des initiatives de préservation de la forêt et d’agroécologie. 
 

Les énergies renouvelables ont continué de croître  

Les énergies renouvelables ont un rôle très important à jouer dans le futur. 
Contrairement aux énergies fossiles qui émettent des gaz à effet de serre brûlants, celles-ci ne polluent pas. 
 

Mais quelle est la différence entre une énergie renouvelable et fossile ? 

Et bien cela vient de leur provenance. 

Les énergies non renouvelables comme le pétrole ou le gaz proviennent de sources disponibles en quantité limitée sur terre, on court à leur épuisement.

Les énergies renouvelables quant à elles, proviennent de sources inépuisables, présentes en quantité illimitée sur la terre, comme le soleil ou le vent. 

Une capacité qui augmente 

Selon l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), la capacité installée des énergies renouvelables a augmenté de 9,6 % en 2023, soit un record historique. 🤯


Cette croissance est due à une série de facteurs, notamment grâce à la baisse des coûts des technologies renouvelables.


Les coûts des énergies renouvelables, notamment de l'énergie solaire et de l'énergie éolienne, ont considérablement baissé ces dernières années. Cela les rend plus compétitives par rapport aux sources d'énergie fossiles. 

Evolution des prix des énergies renouvelables et fossiles

Evolution des prix des énergies renouvelables et fossiles

A noter que la France se donne pour objectif d'atteindre 40 % d'énergie renouvelable dans son mix énergétique (répartition des différentes sources d'énergie consommée) d'ici 2030, contre 20 % actuellement.

Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué 

Les émissions de gaz à effet de serre en France ont continué de baisser en 2023, enregistrant une baisse de 4,6% sur les neuf premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2022. 

Selon le baromètre du Citepa, les trois grands contributeurs de la baisse des émissions domestiques sont l’industrie (− 9,3 %), la production d’énergie (− 9,4 %) et les bâtiments (− 7,5 %). Le transport contribue plus modestement, avec une baisse de seulement 1,8%.

Cette tendance est positive, mais elle ne suffit pas à atteindre l'objectif de la France de réduire ses émissions de GES de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990. 

Pour y parvenir, de nouvelles mesures seront nécessaires, notamment la généralisation de la rénovation énergétique des bâtiments ou la réduction de la consommation d'énergie.

Parmi les 27 pays membres de l'UE, 21 ont également réussi à réduire leurs émissions au cours de l’année 2023. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées en Bulgarie (-15,2 %), en Estonie (-14,7 %) et en Slovénie (-9,6 %). 

La France renonce à utiliser l’usage des néonicotinoïdes pour une année de plus 

Le 23 janvier 2023, le Conseil d'État a rendu un arrêt annulant les dérogations accordées par la France à l'utilisation de néonicotinoïdes pour la culture de betteraves sucrières. 

Cette décision, qui s'inscrit dans le cadre d'un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, signifie que l'interdiction des néonicotinoïdes en France est maintenue pour une année de plus.

Mais concrètement, à quoi sert cette mesure ? 🤷

Cette décision est une victoire pour les défenseurs de l'environnement, qui dénoncent les effets néfastes des néonicotinoïdes sur les abeilles et autres pollinisateurs. 

En effet, ces pesticides sont accusés de perturber le système nerveux des insectes, ce qui peut entraîner leur mort ou leur diminution de la capacité à se reproduire.

L'interdiction des néonicotinoïdes est une mesure importante pour la protection de la biodiversité. 

Elle contribue à la préservation des abeilles, qui jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes. Près de ¾ des plantes qui produisent 90% de la nourriture mondiale ont besoin de cette aide extérieure. 

Le Traité sur la haute mer a été signé 

Le 19 juin 2023, les 193 États membres de l'Organisation des Nations unies (ONU) ont adopté le Traité international de protection de la haute mer, après 15 ans de négociation. 

Ce traité, également connu sous le nom de « traité sur la protection de la biodiversité au-delà des zones de juridiction nationale », est un accord historique qui vise à protéger les océans, qui couvrent près de la moitié de la surface de la planète. 

Les zones de haute mer

 

Les zones de haute mer

Il contient des dispositions visant à protéger la biodiversité marine, à lutter contre la pollution et à promouvoir une utilisation durable des ressources marines.  

Il prévoit notamment la création de zones marines protégées en haute mer, la réglementation de l'exploitation des ressources minérales et la protection des espèces marines menacées.

A ce jour, le traité à déjà été signé par près de 70 pays, dont l'Union européenne dans son ensemble, les Etat-unis, la Chine, le Japon ou encore l'Australie. Il doit entrer en vigueur en 2025.  

Si vous souhaitez en connaître plus sur ce traité, on vous laisse regarder cette vidéo : 

Globalement, L'année 2023 a été marquée par plusieurs bonnes nouvelles écologiques, qui témoignent d'une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux.

Ces bonnes nouvelles sont encourageantes, mais elles ne suffisent pas à résoudre les crises écologiques auxquelles nous sommes confrontés.

Il est nécessaire de poursuivre les efforts pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, protéger la biodiversité et préserver les ressources naturelles.

En 2024, de nombreux projets verront le jour, dont la création de 65 km de pistes cyclables à Paris. Cette initiative est un signal positif pour l'avenir.

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